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ARTISTES.PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
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nerie'et pavement de la 'ville de Paris, demeurant rue de la Savonnerie, d'une grande maison, sise rue et cousture Sainte-Cathe-rine-dù-Val-des-Ecoliérs, à la réserve de l'usufruit sa vie durant, et confirmation de la donation faite en 1611 audit Augustin Guillain, lors de son mariage, d'une autre maison, sise à Paris, rue de Beautreillis, et de trois cents livres de rente. — (Arch. nat., Y 159, fol. 437 v"-) ' '
467. — Jean Martin, juré du Roi cn l'office ■ de maçonnerie. - 28 novembre 1G i3.
. Contrat passé entre Marie de Montreuil, veuve de Jean Martin, juré du Roi en l'office de maçonnerie à Paris(1), y demeurant, rue Saint-Sauveur, et Jacques Cottart, marchand tapissier du Roi, bourgeois de.Paris, rue Neuve-Saint-Merry, syndic procureur cles religieuses du liers ordre de Saint-François à Toulouse, stipulant que les donations de diverses rentes mentionnées dans un acte dc ce jour au profit dudit monastère n'auront leur effet que lorsque ladite Marie de Montreuil aura fait profession dans la maison religieuse desdites sœurs de Saint-François. — (Arch, nat., Y. 155, fol. 4 o v°.)
468. — Jean Dreux, architecte des bâtiments duRoi. — 2 o.avril 1616.
Donation par Luce Prestal, veuve de Jean Dreux, architecte des bâtiments du Hoi(2), demeurante à Paris, rue Saint-Honoré, de
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tous biens qui se trouveront lui appartenir au jour de son décès,, au couvent des Feuillants du faubourg Saint-Honoré, à charge de participation à leurs prières et d'avoir sa sépulture dans l'église des Feuillants. — (Arch, nat., Y 157, fol. 22 v°.) ;
Salomon «e Brosse, architecte^.— 11 novembre 1617.
Le contrat de mariage dc-la lille de Salomon de Brosse nous apporte des renseignements nouveaux et intéressants sur la famille, les relations et la situation de fortune de l'architecte de Marie de Médicis. Sa femme se nommait Florence Métivier: sa fille Anne. Cette dernière épousé Jean de Gravelle, écuyer, fils de Pierre de Gravelle, sieur de Boterne, décédé: le mari habitait une propriété de sa'famille, désignée sous le nom d'Hermeray et située dans le voisinage de Montfort-l'Amaury.' La jeune mariée reçoit une dot de dix mille livres, somme considérable pour l'époque; l'acte entre dans de minutieux détails sur l'emploi et le placement de ces fonds qui sont payés comptant par,Ie père de la jeune fille.. Quant au mari,' il apporte pour sa part la terre d'Hermeray et celle de Lutz en Beauce, sous la réserve de ce qui appartient à ses sœurs Louise et Sara de Gravelle.
ll est rare de voir paraître à une cérémonie comme celle-ci une pareille quantité de témoins distingués, au premier rang desquels figure,'en qualité d'amie, Catherine de Balsac, marquise de Verneuil. Notons encore parmi les témoins notables Jean Androuet du Cerceau, cousin germain, le sr de Reveillon, architecte fies Bâtiments du Roi, ami de la future. Parmi les témoins de Pierre de Gra-: velle, portant pour la plupart des noms aristocratiques, figure, entre autres, Charles dè Cocherel, sieur du Bourdonnais, gouverneur pourle Roi des ville el château de Montfort-rAmaury. '
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d Comme Nicolas Guyot, comme François Leroy, Jean Martin.était juré du Roi en l'office de maçonnerie, autrement dit entrepreneur ct architecte. On saura désormais qu'il était mort en i (n 3, ou avant cette date, laissant une veuve nommée Marie de Montreuil. ■ . ,. -"
C' Ori "ne sait rien de cet architecte des Bâtiments du Roi. Le présent document constate que Jean Dreux était mort avant, 161G et que sa femme se'nommait Luce Prestal. ' ' - -
f) Sur Salomon de Brosse ot ses travaux a' paru récemment une consciencieuse étude de M. J. Pannier, sous le titre . Vii architecte français au commencement du .iti/' siècle: Salomon de Brosse (thèse .de doctorat). Paris, C. Eggiman, petit in-4", a84' p.,- gravures.- * ' ■•* j • '■ L; * '
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